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Il est cristallier, chasseur de chamois, mais l'ancêtre des guides de haute montagne.
Il a très vite participé aux tentatives lancées sur le Mont Blanc, surtout intéressé par la récompense promise par de Saussure, c'est en s'associant avec le docteur Paccard qu'il réalisera la 1ere ascension du Mt Blanc : le 8 août 1786 et l'année suivante le 2 août 1787 pour accompagner de Saussure.
Il sera nommé Balmat dit le Mt Blanc par le roi de auprès duquel Balmat en avait fait la demande.
Au cours de sa vie, Balmat a dû faire 6 fois l'ascension du Mont Blanc comme guide. Il disparaîtra à l'âge de 72 ans en allant chercher de l'or dans la vallée de Sixt.

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Il fit ses études à Turin ; c'est un passionné de botanique et de minéralogie et désireux de connaître l'altitude du Mont Blanc. Il incarne l'alpiniste amateur, au contraire de Jacques Balmat qu'il le rencontre avec sa fille de Balmat, Judith qui était malade.  A partir de 1783, il partira, à plusieurs reprises pour trouver la voie d'accès.

Géologue et physicien Suisse, il effectua de nombreux voyages d'études dans divers pays d'Europe, particulièrement dans le massif des Vosges, du Jura, des Alpes, qui lui permirent de faire de nombreuses découvertes en minéralogie et en météorologie et géologie.
Il inventa de nombreux instruments: l'hydromètre à cheveux, le diaphanomètre (pour mesurer la transparence du ciel), le cyanomètre (pour mesurer la couleur du ciel à différentes altitudes), un anémomètre (pour calculer la vitesse du vent).
Il effectua la seconde ascension du Mont Blanc : le 2 août 1787. Il prit pour guide Jacques Balmat ainsi que 18 autres guides et son valet de chambre : Têtu. Là haut, il put faire ses expériences

Tout commença en 1760 quand un jeune scientifique Genevois passionné de montagne, Horace Bénédicte de Saussure proposa une récompense pour celui qui atteindrait le premier le sommet.
Mais avant 1786, personne ne releva le défi.

Le 7 juin 1786, deux groupes de guides tentèrent de parvenir au sommet. Jacques Balmat décidait de les suivre de loin. Mais alors que les guides décidèrent de redescendre, Balmat choisit de poursuivre. Il se retrouva pris par la nuit ; il improvisa alors un bivouac dans une crevasse. A cette époque, il était impossible de survivre à une nuit en haute altitude. Le lendemain, frigorifié mais bien vivant, il rejoignit Chamonix.
Jacques Balmat toucherait la récompense de Saussure, en contre partie, il aiderait Paccard à monter son baromètre au sommet pour mesurer l'altitude du mont Maudit. Le 8 août 1786, les conditions étaient idéales: une nuit de pleine lune et un beau temps. Paccard et Balmat quittaient discrètement Chamonix. En haut de la montagne de la côte, sous un énorme rocher, ils installèrent leur bivouac avant de repartir à 4 heures du matin.
Eclairés par la lune, ils zigzaguèrent autour des crevasses et des séracs à la Jonction puis vont vers une zone moins tourmentée, sous les Grands Mulets, à 3000 mètres. Au fur et à mesure que la couche de neige dégelait, la progression devenait plus pénible. Vers 16h, ils étaient au Grand Plateau après de 4000 m d'altitude. A 18h, les voilà à quelques centaines de mètres du sommet, ils s'y lancèrent, malgré le froid glacial et la fatigue. Les deux héros arrivèrent sur le toît de l'Europe, ils y restèrent 34min. Cette ascension marque le début de l'alpinisme.

Ils étaient équipés pour cette ascension, d'alpenstocks, de crampons, de chaussures cloutées et de guêtres. Les alpenstocks leur sauvèrent la vie car ils tombèrent plusieurs fois dans des crevasses de la Jonction. En se tenant la main, les deux hommes rentrent au village.